Die Ohnmacht eines Gedankens

 Wenn ich könnte, würde ich dir jeden Tag 
ein neues Wort schreiben
und du bist seine Essenz und sein Sinn.
Was soll ich noch über die Liebe sagen,
wenn schon alles gesagt, geweint ist.
Dir ein noch ungesagtes Wort schreiben?

Ich kann es nicht,
wenn jede Silbe, jeder Buchstabe,
sich dem Sonnenuntergang entgegen neigt.
Ich würde mein Herz in jede Silbe, in jeden Buchstaben legen
wenn ich wüsste es gäbe noch das Ungesagte
im Schatten aller Erwartungen, 
im Regen aller Tränen.

Du und ich,
Hand in Hand 
durch den Regen längst vergangener Augenblicke
wie in der Geschichte der Apfelblüten.
Was bleibt ist die Ohnmacht eines Gedankens

©Émilia

Tu m'as rempli le cœur

Tu m'as rempli le cœur et mon âme en déborde,
afflue jusqu'à ta peau pour y boire à ton être.
Tu m'as rempli le cœur et ton souffle à mes lèvres
me berce de douceur.
J'entends battre ton sang de ton pouls à mon pouls,
je fond dans ta chaleur,
je t'aime avec les mains.

Tu m'as rempli le cœur et je sens des frissons....
Un sourire intérieur et l'envie de tes bras
 qui me serrent et me serrent...
Tu m'as rempli le cœur.

Mon cœur,
et tu es là, même absent, tu es là,
et me tient en émoi...
Je ne respir' que toi
qui m'habite et m'inspire
Tu fleuris sous mes mains
et je fleuris aussi.
Mon lit est un jardin.

©Émilia

Et la pluie

 

Et la pluie tombe enfin, 
vient rafraichir le monde 
et rincer tous les pleurs et la sueur accumulés. 
Je regarde ruisseler ces flots, 
perler les gouttes à ma fenêtre, 
j'inspire ce renouveau béni 
et je pense à toi. 
Je marcherais bien sous la pluie, 
à ta rencontre, 
je gouterais bien avec toi 
la joie profonde de l'averse, 
et le plaisir de te sentir à mes côtés, 
toi qui m'est une pluie d'été 
plus vivifiante que cette onde.

©Émilia

Pardonne-moi

...

Ensemble nous irons cueillir

au jardin fou de la tendresse.

La fleur d’amour qui va s’ouvrir

Mais c’est trop tôt pour dire je t’aime,

trop tôt pour te l’entendre dire.

La voix que j’entends, c’est la sienne.

Ils sont vivants, mes souvenirs.

Pardonne-moi : c’est lui que j’aime.

Le passé ne veut pas mourir.

Ein Gedicht?

Ein Gedicht?
Das ist nur ein fühlender Herzschlag
und ein Blitzgedanke
im Ich-Gewitter.
Der Tagregen 
wirbelt den Staub vergangener Augenblicke auf
und der Nachtregen
wäscht all die Traurigkeit weg.
Es ist keine Poesie der Sinne
das Salz der Regentränen zu kosten
unter dem Nachthimmel
und an das Universum zu denken.
Man sollte den blutenden Sonnenaufgang am frühen Morgen sehen
und die Farben des Meerwassers bewundern
das wir in uns tragen und darin das Wunderbare sehen

©Émilia

Je cherche

Je cherche dans tes yeux l'écho des mois passés à nous serrer si fort que ton cœur en battant martelait de ton sceau et de frissons ma peau. Nos souffles mélangés avaient un goût sorcier et ta chaleur en moi transformait l’indicible en or... Je te désire encore.

Depuis longtemps

Depuis longtemps tu fuis,

depuis longtemps je cours,

depuis longtemps je suis

dans tes bras mon amour,

en pensée.

Loin des yeux mais mon cœur

ne fait que t'adorer.

Où sont passés les jours passés?

Où nous nous sommes aimés?