du vent libéré des murs du vouloir
les yeux se ferment pour sentir
l'impossible frôlement.
Je reste seule
à maintenir avec les mouettes,
la calme respiration du vol,
la jouissance de la pensée.
J’avance avec
le silence des arbres,
je marche avec
le rond du ciel.
Je ne parle pas
mes mots,
je les marche
et je marche mon silence,
ça ne commence pas
et ça ne finit pas.
A l’heure où la nuit se tord
une page se tourne.
Dans un éphémère silence –
Le visage fané
refleurira sous un autre jour.
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