mercredi 16 août 2017

Que nos cuisses enlacées
l’odeur de nos corps sans honte.
Nos bouches infatiguées
et nos sexes qui s’affrontent
Mes seins ton membre dressé
a l’amour qui nous harcèle.
Nos sanglots entrecoupés
que la jouissance appelle.
Notre désir épuisé qui revit sous nos caresses.
Nos chairs
émues de baisers.
Que des doigts plus fiévreux pressent
nos ventres
Enfin soudés à l’aube conceptionnelle
Fassent de ces nuits passées
Un chant
éternel.

©Émilia

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